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Cours économie agricole sur la performance des exploitations

Introduction a l’economie agricole



Agriculture au Maroc — WikipédiaCours économie agricole sur la performance des exploitations
Dans le chapitre 3, nous avons pu constater et établir que les stratégies développées dans le milieu sont fort différenciées. Dans celui-ci, au vu des résultats de production, nous présentons une comparaison des appareils de production et de l'emploi des facteurs variables par les exploitations agricoles de Bagou à l'aide de la méthode de l'analyse de groupe. Trois groupes ou sous-groupes ont pu être identifiés. Le groupe de tête qui se démarque par sa technicité et son système de production intensif; le groupe de queue qui se caractérise par un déséquilibre de son appareil de production avec une faible valorisation de son actif foncier. Celui-ci est par ailleurs plus diversifié et plus orienté vers les spéculations vivrières.
Ces plans de production fort divers, sont développés pour répondre au stress hydrique dans le milieu. Ils traduisent à n'en point douter, les décisions de production des exploitations concernées. Lequel de ces plans traduit une utilisation optimale des ressources productives dont jouissent les paysans? Il est clair que la présente analyse de groupe ne peut nous être utile pour répondre à la question. Néanmoins la typologie que nous avons tirée va permettre d'élaborer l'exploitation-type de chacun des groupes identifiés, préalable à l'utilisation de l'outil idéal d'optimisation qu'est la programmation linéaire.
  • Fondement théorique et méthodologie de l’analyse de groupe
  • Justification théorique de l’analyse de groupe
L'analyse de groupe est la méthode la plus typique des méthodes d'analyse comparative (Cordonnier, 1960). Elle est également l’une des méthodes les plus anciennes utilisées en matière de gestion des exploitations agricoles. Au lieu de se pencher sur la seule comptabilité de l'exploitation agricole pour diagnostiquer ses points faibles, l’analyse de groupe permet de prendre également en compte les caractéristiques de structure de l’exploitation. Aussi, facilite-t-elle les analyses statistiques pour rechercher des relations de cause à effets préalablement ignorées. L'effet à expliquer est le niveau de profit. Les causes agissantes sont diverses et concernent l'exploitation agricole dans son ensemble ainsi que son environnement. On n'a donc pas d'idées préconçues au départ. On s'appuie, en principe, sur la méthode statistique. Mais, on ne dispose pas toujours d'échantillons suffisamment étoffés pour se livrer à des analyses statistiques rigoureuses ; la mise en œuvre de méthodes raffinées serait dans ces
conditions beaucoup trop onéreuses. On se contente souvent d'approximations ; mais celles-ci sont riches d'enseignements.
S'il était possible de conduire une expérimentation sur l'exploitation agricole, il suffirait d'étudier le cas de la seule exploitation que l'on veut analyser. Dans une première phase - l'appareil de production constituant une donnée – il faudrait examiner comment varie le profit en fonction de la variation des facteurs variables de production ; dans une seconde phase, il faudrait voir comment une modification des facteurs fixes peut améliorer le profit. Puisqu'il n'est pas possible de procéder à des expérimentations directes, on doit utiliser une méthode d'analyse statistique portant sur plusieurs exploitations. A défaut d’exploitations absolument identiques, c'est-à-dire possédant la même capacité de production, on doit se contenter d'examiner des exploitations agricoles aussi semblables que possible, ce qui pose un délicat problème de sélection.
Il est donc nécessaire de sélectionner un ensemble (ou groupe) d'exploitations qui présentent des potentialités et des capacités de production aussi semblables que possible. Ainsi, la sélection doit se faire à partir de certains critères qualitatifs et quantitatifs. Les critères qualitatifs concernent l'environnement de l'exploitation, alors que les critères quantitatifs caractérisent l'exploitation proprement dite.
Dans la présente étude, l'objectif final est d'élaborer un plan optimal de production et surtout, d'identifier l'effet des variations pluviométriques sur la faisabilité dudit plan.
Ainsi, avant de choisir les exploitations selon leurs capacités de production, il faut les sélectionner en fonction des potentialités qualitatives. On met en évidence plusieurs types de potentialités :
  • les potentialités naturelles, qui tiennent compte du lieu géographique, des conditions climatiques, de la nature et de la fertilité des sols, du degré d'hétérogénéité des terres, du relief, du parcellement, etc. ;
  • les potentialités économiques, qui sont fonction des débouchés commerciaux, du niveau des prix, de l'infrastructure économique, des disponibilités en capitaux, etc.;
  • les potentialités humaines, qui dépendent du degré d'instruction des agriculteurs, de leur dynamisme, de leur réceptivité au progrès technique, de l'organisation des collectivités, etc.
Il est nécessaire que les exploitations constituant un groupe soient placées dans des conditions identiques de potentialités naturelles, économiques et humaines. Donc, elles devraient être situées dans le cadre d'une même région agricole.
La présente étude se déroule dans un seul village : Bagou.
  • Méthodologie de l’analyse de groupe
4.1.2.1 Choix de l’échantillon d’enquête
Dans le cadre de la présente étude, un sous-échantillon de 30 exploitations a été choisi à partir de l'échantillon de base. Par catégorie, elles se répartissent comme suit : 15 exploitations pour la première catégorie (qui ne possèdent pas de culture attelée), 12 pour le seconde (qui possèdent chacune une charrue et une butteur) et 3 pour la troisième catégorie (qui possèdent chacune plusieurs charrues et butteuses). Pour les besoins de l’analyse de groupe, ces exploitations ont subi une enquête approfondie sur l’appareil de production, toutes les activités qu’elles développent, les charges et produits d’exploitation par activité.
  • Conduite de l’analyse
Par l'analyse de groupe, on essaie de déceler les effets de la variation de la composition des facteurs variables (facteurs sur lesquels on peut agir dans le terme d'une campagne) sur le profit. On étudie de la sorte les relations qui s'établissent entre, d'une part, le profit et d'autre part, le choix des activités, le niveau d'utilisation des approvisionnements, etc. Mais ceci ne peut s'étudier avec précision que pour des appareils et des capacités de production identiques. Le groupe à étudier pourrait inclure par exemple, des exploitations agricoles dont la dimension varie entre 1 et 3 hectares ou 6 à 10 hectares. Il en est de même pour le nombre d'ouvriers ou le nombre de matériels de culture attelée/tracteurs. Pour comparer commodément la manière dont les différents facteurs de production sont alloués selon les exploitations, on classe ces dernières par ordre de profit unitaire croissant. Les exploitations les moins performantes constituent le sous-groupe des exploitations marginales plus communément qualifié de sous-groupe (ou groupe) de queue. On retient 4 ou 5 exploitations au minimum dans la formation de ce groupe. Les meilleures exploitations (4 ou 5 également au minimum) forment le sous-groupe (ou groupe) de tête. Pour chacun de ces sous-groupes, on calcule la moyenne arithmétique (pondérée ou non) de la valeur des principaux éléments-clés dont on veut étudier la variation. On détermine aussi la moyenne des mêmes éléments-clés pour le groupe entier. En définitive, on forme trois sous-groupes : le sous-groupe de tête, le sous-groupe de queue et le sous-groupe moyen104. Lorsqu'on a divisé le groupe d'exploitations à étudier en sous-groupes, on peut procéder à l'analyse. En effet, pour chaque critère on dispose de trois valeurs correspondant à des niveaux d'efficience économique différents. Il est alors possible de dégager des indicateurs de tendance.
L'analyse comprend trois phases :
Première phase : Etude des potentialités régionales et des caractéristiques propres à la campagne agricole ;
Les températures moyennes, la pluviomé trie, les accidents météorologiques de l'année, les prix moyens, etc. peuvent expliquer certains résultats obtenus. Ce n'est pas en effet, parce qu'une exploitation a réalisé des rendements accidentellement faibles que son système de production est mauvais.
Deuxième phase : Comparaison des appareils de production entre les trois sous-groupes d'exploitations (de tête, moyenne, de queue) ;
Cette étude porte sur le capital foncier, sur le capital fixe de l’exploitation et sur la main-d'œuvre. Elle permet de préciser les raisons de certains écarts observés dans les résultats et de rechercher s'il n'existe pas de points faibles dans la constitution de l'appareil de production. L'appareil de production peut, en effet, être soit insuffisant, soit trop lourd ou déséquilibré. Dans le premier cas, il ne permet pas de tirer partie de toutes les potentialités naturelles de la région ; dans le second, il risque d'être insuffisamment employé et de donner naissance à des charges de structure trop lourdes ; dans le dernier cas, la productivité du facteur le moins rare est limitée par l'insuffisance des autres facteurs (cas de la main-d'œuvre familiale dans l'exploitation familiale par exemple).
Troisième phase : Comparaison de l'emploi des facteurs variables dans les trois sous-groupes d'exploitations.
Si lors de la sélection, les exploitations rassemblées sont absolument semblables en termes de potentialités et de capacités de production, les deux premières phases mentionnées ci-dessus n’auraient pas été né cessaires ; seule cette dernière phase aurait été exploitée. Mais comme ce n’est pas souvent le cas (les exploitations soumises à l’analyse étant souvent très hétérogènes), cette troisième phase devient particulièrement dé licate: elle doit toujours se reporter aux résultats des deux premières phases. En principe, on étudie la nature, le choix et le niveau d'intensité des activités dans les trois sous-groupes, afin de déceler les tendances qui dominent dans les meilleures exploitations. En fait, le seul examen des différentes valeurs prises par un même critère ne suffit pas à déterminer l'orientation souhaitable des systèmes de production. Il faut encore vérifier que cette orientation est techniquement possible et qu'elle n'est pas en contradiction avec d'autres objectifs également souhaitables. Ceci témoigne de la délicatesse des analyses à cette phase : on ne peut pas interpréter un résultat sans se référer aux autres critères. Ces ch eminements multiples exigent une bonne
connaissance du fonctionnement de l'exploitation agricole et de la région agricole.
L’analyse de groupe présente certains avantages, dont sa simplicité et son coût assez peu élevé. Elle est aisément compréhensible pour tout agriculteur, ce qui est une condition importante d'efficacité ; elle exige une bonne connaissance de la région agricole où elle est pratiquée et fournit à bon compte un certain nombre de références utilisables dans d'autres études économiques. Elle est une étape préparatoire pour la programmation linéaire. Elle suggère des orientations nouvelles qui sont réalistes puisqu'elles s'appliquent à des systèmes existants. Elle peut servir à un conseil de gestion efficace dans la mesure où, précisément la "norme" est moins le résultat d'un calcul qu'une donnée résultant d'une expérience concrète. Enfin, elle n'est pas très exigeante en informations comptables puisqu'il importe beaucoup plus de dégager des indications de tendances que de calculer les valeurs précises. Dans le cas de cette étude, cette analyse de groupe nous permet également de dégager trois exploitations-types (représentant chacun des trois sous-groupes identifiés) qui vont nous servir dans l’élaboration du modèle de programmation linéaire qui va suivre.
4.2  Limites de l'analyse de groupe
La méthode de l’analyse de groupe, à l’image de toute méthode d’analyse, n'est pas sans limites. En premier lieu, elle nécessite la constitution d'un groupe aussi homogène que possible, ce qui n'est pas toujours réalisable. Même lorsqu'il est possible de déterminer un tel groupe, il est généralement assez peu représentatif des exploitations de la région, dans la mesure où les agriculteurs qui adhèrent à un centre de gestion constituent généralement une élite. Pour cette étude, par exemple, nous avons dû travailler avec les exploitations dont les chefs étaient disponibles au cours de la campagne 1995/1996.
Par ailleurs l'analyse de groupe est statique : les résultats qui en découlent ne sont valables que dans le cadre d'une campagne agricole donnée. En outre, les actions correctives qu'elle suggère ne peuvent se concrétiser que dans un terme assez éloigné. En effet, il faut d’abord collecter les données puis les analyser. Une semence mise en terre au cours d’une année donnée (année 1) est récoltée l'année suivante (année 2). Le s résultats sont recueillis et analysés au plus tôt à la fin de l’année 2. Les actions correctives ne peuvent être envisagées que pour l'assolement de l'année d’après (année 3) , soit deux ans après la collecte des données. Or, d'une campagne culturale à l'autre, les conditions techniques et économiques peuvent évoluer. Ainsi conçue, l'analyse de groupe pourrait ne donner que des regrets au chef d'exploitation. Elle ne permet pas de lui fournir des règles d'action immédiate. On remédie à ce grave inconvénient en poursuivant l'analyse sur plusieurs campagnes. Ainsi, on peut dégager un certain nombre de tendances permanentes. Dans le cadre de cette étude, nous avons

travaillé sur 4 ans. Mais les variables-clés étudiées sont celles observées surtout au cours de la campagne 1995-96, ce qui est certainement insuffisant. En outre, rien ne prouve que le système de production pratiqué dans les exploitations du sous-groupe de tête est le meilleur. Ce n’est d’ailleurs pas la prétention de l’analyse. Celle-ci se borne à la définition du système le moins mauvais : celui pratiqué par les exploitations du sous-groupe de tête. Seules les méthodes de programmation mathématique peuvent résoudre ce problème d'optimisation, ce à quoi nous allons nous atteler dans les chapitres suivants.
Pour saisir l'essentiel d'un système de production agricole mettant en jeu de nombreux éléments, on s'en donne une représentation simplifiée appelée modèle. Etabli conformément à une fonction objectif, par exemple la recherche du revenu le plus élevé, il devient modèle de décision. Le modèle de décision peut être conçu comme un modèle de prog rammation linéaire. Il comporte alors un ensemble de relations mathématiques de forme linéaire susceptibles de traduire toutes les combinaisons réalisables au sein de l'exploitation agricole. Par le grand nombre de variables liées qui sont considérées dans un même calcul, la programmation linéaire peut constituer un remarquable instrument de synthèse de tous les éléments qui participent au fonctionnement d'une exploitation. Grâce aux moyens puissants de résolution qui sont applicables au calcul, elle représente une technique efficace de recherche d'un optimum relatif à une décision.
Ces qualités des programmes linéaires impliquent nécessairement que soit réalisée avec le plus grand soin, l'observation technique et économique du milieu étudié, et que soient connues les intentions exactes de l'exploitant. La programmation linéaire apparaît comme un moyen efficace de procéder rigoureusement à la présentation des décisions, les hypothèses de calcul étant fondées sur des faits observés et les solutions étant confrontées aux réalités observables.
La manière la plus féconde de valoriser le travail fait sur un modèle de décision d'exploitation, est de poser le problème en termes tels que la solution (ou les solutions) puisse (ou puissent) concerner un grand nombre d'exploitations comparables situées dans la même ré gion ; d'où l'intérêt d'une analyse comparative préalable. Les adaptations au niveau de chaque exploitation peuvent faire l'objet de calculs complémentaires.
4.3   Résultats et discussions
4.3.1 Potentialités régionales et caractéristiques propres à la campagne agricole 1995-96 à Bagou 105.
Les chapitres 2 et 3 ont été consacrés respectivement, à la description de l'environnement dans lequel évoluent les exploitations agricoles enquêtées, et aux stratégies de production et activités économiques développées par les paysans dans cet environnement. Le chapitre 2 a décrit les caractéristiques climatiques, les caractéristiques physico-chimiques des sols, l'environnement humain et socio-culturel, l’environnement institutionnel et le fonctionnement des marchés à Bagou. En un mot, le cadre d'exercice des différentes stratégies observées. Le chapitre 3 a essayé de catégoriser lesdit es stratégies sur la base des résultats de production relevés au niveau de chacune de ces stratégies. Auparavant, il s'est appliqué à démontrer, l'influence tangible du stress hydrique sur celles-ci après avoir montré, le cara ctère très aléatoire de la pluie.
La conclusion essentielle de ces chapitres est que la contrainte climatique est un élément crucial qui influe sur les stratégies de production à Bagou. A elle s’ajoute la baisse de la fertilité des terres qui se matérialiserait, selon les enquêtés, par un net recul du système des associations de cultures au profit du système de culture pure et la ré duction de la surface du sorgho.
La campagne agricole 1995-96, dont les données ont servi à la présente analyse, s’est avérée par ailleurs, intéressante à pl usieurs égards. En effet, elle apparaît comme une année normale au regard de la dynamique climatique telle que discutée dans le chapitre précédent (cf. annexes 2.1, 2.2, 2.3 et 2.4). Au cours des deux dernières décennies, la hauteur annuelle d’eau tourne autour de 1000 mm et l’installation des pluies n’est effectif qu’au mois de mai. Les chiffres de pluviométrie obtenus pour le village de Bagou au cours des trois années d’enquête (cf. figure 2.1) indiquent que seule l’année 1994 apparaît comme anormale. Au cours des années 1993 et 1995 la hauteur annuelle d’eau est de 1016 et 1004 mm respectivement. Le démarrage des pluies est effectif en mai, la distribution des pluies par mois semble similaire et les pluies se sont poursuivies jusqu’en octobre. Par contre, en 1994 la hauteur annuelle d’eau a dépassé 1200 mm, les pluies ont démarré tôt (en avril) mais se sont arrêtées brutalement en septembre.
Concernant les prix, les deux campagnes 1994/1995 et 1995/1996 sont celles qui ont succédé à la dévaluation du FCFA et, donc, elles furent des périodes de réajustement à la hausse des prix de tous les produits. Lesdits réajustements ont été particulièrement importants pour les produits vivriers. Le gouvernement a également autorisé une hausse sensible du prix du coton.
4.3.2 Comparaison des appareils de production
Chaque exploitation possède ses terres, acquises par héritage. Elle peut demander de la terre dans le village auprès du chef de terre ou dans les villages avoisinants. Le droit d’usage sur toute parcelle de terre libre est en effet reconnu à tout membre autochtone du village. Elle peut également en prêter à d’autres exploitations nécessiteuses, si elle n’est pas en mesure d’exploiter effectivement ses possessions.
Ces préalables posés, on peut relever à partir des résultats compilés dans les annexes 4.1, 4.8, 4.9 et 4.10, que les exploitations sont fortement diversifiées, en ce qui concerne leurs appareils de production en général. Les exploitations du sous-groupe de queue ont une surface cultivable supérieure à la moyenne de l’échantillon et à celle dont disposent les exploitations du sous-groupe de tête. Ces dernières ont également une faible surface disponible par actif agricole. Par contre, elles cultivent une surface supérieure à celle emblavée par les exploitations du groupe de queue ainsi que du groupe moyen (sous-groupe moyen). Le constat est le même en ce qui concerne l’effectif des actifs agricoles ; il y a 6,60 équivalent-adultes dans les exploitations du sous-groupe de queue contre 7,18 pour le sous-groupe de tête et 6,74 pour le sous-groupe moyen.

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