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Formation economie agricole sur les systemes de culture en agriculture familiale

Formation économie agricole sur les systèmes de culture en agriculture familiale

Introduction générale
1. La nécessité d’une intensification agricole accrue pour répondre à l’évolution de la demande alimentaire
Les mutations agraires associées à l’intensification de la production agricole, aux changements démographiques et aux modifications des habitudes de consommation ont progressivement fait émerger des préoccupations relatives à la durabilité des agrosystèmes pluviaux. Dans les zones tropicales humides d’Asie, la dégradation des ressources naturelles associée à des modes de mise en valeur agricole non durables (Alauddin and Quiggin, 2008; Valentin et al., 2008) atteint une dimension critique compte tenu du poids démographique de cette région, de la prévalence de l’agriculture familiale, de son niveau de pauvreté élevé et de l’intensité de la pression sur les ressources en sol et en eau. Une augmentation de la production agricole globale est attendue au cours des prochaines décennies pour faire face à l’augmentation de la demande alimentaire tirée par la croissance démographique mondiale. Différents scénarios ont été avancés quant aux transformations agraires impliquées et leur répartition régionale (Dorin et al., 2009; FAO, 2002). Quel que soit le scénario considéré, la plupart des auteurs convergent sur l’idée qu’une augmentation de la production agricole nécessitera une poursuite de l’intensification de la production en plus de l’expansion des surfaces cultivées (Dorin et al., 2009; FAO, 2002; Gregory et al., 2002; Hahn, 1995; Keys and McConnell, 2005) Une transition écologique intégrée à cette intensification apparait de ce fait nécessaire pour en réduire l’impact environnemental.
2. L’agriculture de conservation (AC), une opportunité d’intensification durable de la production agricole ?
La nécessité d’une intensification agricole accrue met en tension la dimension productive des agroécosystèmes et les autres attributs de leur durabilité. Elle implique une adaptation des producteurs à un nouveau paradigme : produire tout en préservant les fonctions écologiques à l’origine d’un ensemble de services écosystémiques dépassant la seule production. Elle génère un besoin d’innovations sociotechniques compatibles avec l’intensification écologique (Dore et al., 2011) permettant notamment aux acteurs ruraux d’anticiper les dynamiques en cours, de s’adapter aux changements et de piloter les agro- écosystèmes de manière durable. La nature des innovations à construire, la façon de les concevoir, le type de modèle agricole à promouvoir sont autant de problématiques transverses des contextes locaux. Dans cette perspective, la conception-évaluation de systèmes de culture durables constitue un cadre d’innovation partagé par les agronomes et les agents de développement. L’agriculture de conservation regroupe un ensemble de pratiques culturales répondant à 3 critères : perturbation minimale du sol, couvert végétal permanent et diversification des systèmes de culture s’appuyant sur des successions ou associations culturales (FA0, 2008). Différents auteurs voient dans l’agriculture de conservation une opportunité d’innovation pour intensifier durablement la production agricole. Elle constitue un concept attractif du fait de la diversité des services écosystémiques qu’elle est susceptible de rendre (Derpsch et al., 2010; Kassam et al., 2012; Kassam et al., 2009), incluant, sur le long terme, l’augmentation et la stabilisation des rendements (Kassam et al., 2009; Ngwira et al., 2012; Nyamangara et al., 2013a; Thierfelder et al., 2013), en lien avec une amélioration de la fertilité des sols (Kumar and Goh, 1999; Nyamangara et al., 2013a; Thierfelder et al., 2013), résultant d’une séquestration accrue du carbone (Chivenge et al., 2007; Corsi et al., 2012), et de l’effet à long terme d’une réduction immédiate et durable de l’érosion et du ruissellement (Derpsch et al., 1986; Schuller et al., 2007; Shipitalo and Edwards, 1998; Wilson et al., 2008).
L’impact à long terme de l’usage d’herbicides pour le contrôle des couvertures reste toutefois controversé (Scopel et al., 2013). L’agriculture de conservation est aujourd’hui pratiquée sur plus de 120 millions d’hectares dans le monde (Derpsch et al., 2010; Kassam et al., 2009). Cependant, la plus grande partie de cette surface est mise en culture par des exploitations mécanisées de taille importante. L’extension de l’agriculture de conservation en agriculture familiale reste limitée (Giller et al., 2011; Giller et al., 2009; Lienhard, 2013). Dans de tels contextes, diverses contraintes à son adoption ont été rapportées. Ces contraintes sont principalement liées à la période de transition avant que les systèmes en agriculture de conservation ne soient pleinement viables au plan socio-économique (Erenstein, 2003). A l’échelle du champ cultivé, la principale contrainte est un risque de perte de rendement à court terme en l’absence d’ajustement de la fertilisation (Giller et al., 2009). A l’échelle de l’exploitation, ces contraintes comprennent (i) une augmentation des coûts de production (ii) des modifications dans l’organisation du travail, (iii) la nécessité d’équipements adaptés et de semences additionnelles, (iv) ainsi que les arbitrages entre différents usages de la biomasse végétale qui constitue un enjeu multifonctionnel clé (Affholder et al., 2010; Erenstein, 2003; Giller et al., 2009; Greiner et al., 2009; Knowler and Bradshaw, 2007; Lafond et al., 2009; Naudin, 2012; Wall, 2007). A l’échelle du terroir villageois, le passage à l’agriculture de conservation peut par ailleurs nécessiter la négociation de nouvelles règles de gestion de l’espace hors des périodes habituelles de culture (Martin et al., 2004). La mise au point d’options appropriables par de petits producteurs familiaux, et l’évaluation des contextes et options la rendant envisageable à différents horizons temporels, constituent de ce point de vue deux questions essentielles de recherche pour le développement.
3. Objectif général et contexte
Dans ce contexte, cette thèse a pour objectif principal de déterminer les contextes dans lesquels des systèmes de culture en agriculture de conservation constituent une forme d’innovation a priori attractive économiquement à court terme pour de petits producteurs en zone tropicale humide de montagne.
Chapitre I. Contexte et problématique
1. Objectif général du travail de recherche
Notre travail s’insère dans une démarche générale de conception-évaluation de systèmes de culture durables en agriculture familiale au Sud (Figure I-1). Figure I-1. Cadre général de la conception-évaluation de systèmes de culture.
Notre travail traite spécifiquement du diagnostic des systèmes agricoles à une échelle régionale exploratoire (phases 1 à 3) et de l’évaluation préliminaire de prototypes de systèmes de culture conçus pour intensifier durablement la production agricole (phase 5). Nous avons pour objectif général de déterminer les contextes dans lesquels des systèmes de culture en agriculture de conservation constituent une forme d’innovation a priori attractive économiquement à court terme pour de petits producteurs en zone tropicale humide de montagne. Le terme d’agriculture de conservation renvoie à une gamme de systèmes de culture de nature diverse selon les auteurs (Erenstein, 2003; Kassam et al., 2009). Nous l’avons utilisé au sens de la FA0 (2008) qui définit l’agriculture de conservation par (a) une perturbation minimale du sol (b) un couvert végétal permanent et (c) une diversification des systèmes de culture s’appuyant sur des successions ou associations culturales. Notre étude se situe dans le contexte de l’agriculture familiale en zones de montagne du Nord Vietnam, où l’extension rapide de la monoculture de maïs labouré sur pentes en réponse à la demande croissante du marché pour l’alimentation animale génère des préoccupations croissantes quant à la durabilité des agro-écosystèmes (Clemens et al., 2010; Valentin et al., 2008; Vezina et al., 2006). Dans cet espace, l’agriculture de conservation est envisagée comme une alternative pour réduire l’impact environnemental de l’agriculture sur pentes.
Ce travail a trois objectifs spécifiques :
Objectif 1 : Analyser les performances agronomiques, économiques et environnementales des systèmes agricoles présents dans une région présentant une forte hétérogénéité biophysique et socio-économique afin d’identifier les niches dans lesquelles l’agriculture de conservation est potentiellement adéquate pour répondre aux enjeux de durabilité. Objectif 2 : Evaluer si l’évolution à court terme des performances agronomiques de l’agriculture de conservation est suffisante pour amener de petits producteurs familiaux à la considérer comme une opportunité économiquement attractive Objectif 3 : Déterminer les conditions dans lesquelles des dispositifs de démonstrationformation mis en place pour promouvoir l’agriculture de conservation peuvent être également mobilisés pour une évaluation scientifique des performances de ces systèmes.
2. Contexte
2.1. Une région caractérisée par une très forte hétérogénéité biophysique
La région de moyenne et de haute altitude du Nord Vietnam s’étend sur 9,5 millions d’hectares, dont 5,7 millions d’hectares sont classés en terres de production forestière et seulement 1,6 millions d’hectares correspondent à des terres agricoles. Un tiers seulement de la surface agricole totale est utilisable pour la culture du riz, un autre tiers correspondant à des zones de pentes, ce qui constitue un indicateur de l’importance de la mise en valeur des pentes pour les foyers ruraux. La population de cette région comprenait 11,2 millions de personnes en 2011, se répartissant en 36 groupes ethniques (GSO, 2013). La densité de population correspondante (118 hab.km-2 en 2011) est 4 fois supérieure au seuil considéré comme compatible avec le maintien de l’agriculture sur brûlis (Castella, 2012). Les districts ruraux montagneux des districts de Van Chan (Province de Yen Bai), Moc Chau et Mai Son (Province de Son La) peuvent être considérés comme représentatifs de l’hétérogénéité des conditions biophysiques et socio-économiques qui prévalent dans cette région.
Les sols les plus fréquents dans ces trois districts appartiennent à la famille des ferralsols et des acrisols (Figure I-2). On observe toutefois localement une grande diversité de sols en fonction de la nature de la roche mère, des conditions locales de pédogenèse, et la position dans la topo-séquence (Clemens et al., 2010).
Les sols peuvent schématiquement être catégorisés comme suit :
* sols jaunes (en bas de pente) à rouge (sur la pente) présentant une fertilité chimique restreinte (sols acides à forte toxicité aluminique), mais généralement profonds et relativement aisés à travailleur. Leur perméabilité dépend en particulier de l’état de surface (couverture végétale, encroûtements, etc.). Les modes de mise en valeur de ce type de sols comprennent aussi bien des cultures annuelles pluviales (principalement maïs, marginalement riz pluvial et manioc) que des cultures pérennes (thé ou café) ;
* sol bruns à marron sur roche mère basique (schistes calcaires ou roches métamorphisées) présentant des propriétés chimiques favorables (CEC élevée, acidité limitée) et des propriétés physiques très diverses. Ils sont essentiellement mis en valeur avec des cultures annuelles pluviales (principalement maïs, plus rarement manioc ou riz pluvial);
* sols alluviaux dont les propriétés physicochimiques dépendent principalement du matériau emmené par les eaux et qui présentent une grande diversité de modes de mise en valeur (arboriculture, maraichage, riz irrigué, maïs, canne à sucre, etc.);
* lithosols divers, basiques ou acides, qui présentent des propriétés chimiques très· diverses et des propriétés physiques très contraignantes. Ce type de sol est essentiellement mis en valeur avec des plantations forestières, plus marginalement en culture de maïs ou de manioc.
Les sols présentent par ailleurs une profondeur moyenne variable (Figure I-3-1), avec des situations locales très différenciées selon le type de sol et l’état d’avancement des processus d’érosion. L’altitude varie de 50 à 2469 m (Figure I-3-2). Les différences d’altitudes se traduisent par un étagement relatif des cultures pérennes (café arabica en dessous de 900 m à Mai Son, pruniers, abricotiers et pêchers en dessous de 1000 m à Moc Chau, pruniers uniquement au-dessus de cette altitude). L’altitude génère diverses contraintes pour les cultures annuelles. La précocité du semis du riz irrigué dépend par exemple directement de l’altitude (Montagne, 2008). La double culture de maïs au cours de l’année n’est possible qu’en dessous de 800 m. Le paysage est contrasté. Il s’organise principalement autour de topo-séquences cultivées, (Encart I-1), comprenant :
La pluviométrie annuelle moyenne est de 1 600 mm (Figure I.3-4) ; elle présente une distribution unimodale, avec une saison chaude et pluvieuse d’Avril à Octobre et une saison froide et sèche de Novembre à Mars. La densité de population moyenne est importante (de 70 hab.km-2 à Moc Chau à 120 hab.km-2 à Van Chan). La population est répartie de façon inégale entre les villages, principalement en fonction de leur facilité d’accès en lien avec les conditions biophysiques. La mise en valeur agricole des pentes est dominée par la culture du maïs (Zea mays L.) pour l’alimentation animale. Principale culture commerciale de la région, le maïs occupe de un à trois cinquièmes de la surface totale cultivée selon le district. Les cultures secondaires comprennent le manioc (Manihot esculenta C.) dans l’ensemble des districts et le canna (Canna edulis) à Moc Chau. Les cultures pérennes, qui présentent une extension limitée, sont à un moindre degré également cultivées sur les pentes. Elles incluent le thé à Moc Chau et à Van Chan ainsi que le café à Mai Son. La plupart des exploitations familiales disposent d’ateliers d’élevage de petite taille (volaille et porcins) à visée d’autoconsommation et de vente dans des proportions diverses. La détention d’animaux de traction animale (buffles à proximité des périmètres irrigués, bovins de trait ou chevaux) constitue un facteur de différenciation des exploitations dans les villages situés dans des zones de production de cultures annuelles
2.2. Une intégration au marché récente accompagnée d’une intensification rapide de la production agricole
2.2.1. La ré-émergence du secteur privé sous contrôle de l’Etat (1990-2000)
Le démantèlement des coopératives collectivistes acté par le décret 100 (1988) dans le cadre de la politique du doi moi s’est poursuivi par un processus de redistribution foncière qui s’est opéré à l’échelle des villages. La redistribution foncière a surtout concerné les zones de production rizicoles et dans une moindre mesure les bas de pente. En conséquence, la date d’établissement dans le village et les capacités de travail des foyers pour défricher et mettre en culture de nouvelles surfaces, sont rapidement devenues les facteurs clés de la différentiation des systèmes de production dans la première moitié des années 1990.
Un ensemble de lois de politique rurale volontariste ont été promulguées au début des années 1990, permettant aux producteurs de regagner progressivement le contrôle des moyens de production. Elles incluent la loi foncière (1993) et le décret 02-CP (1994), qui ont ratifié le processus de redistribution foncière en allouant aux producteurs des titres fonciers tout en définissant une limite théorique à la quantité de terre pouvant être allouée à un individu unique (Marsh et al., 2006). Un marché privé des intrants et produits agricoles s’est progressivement reconstruit. Fondée en 1990, la Banque Vietnamienne pour l’Agriculture a contribué à favoriser progressivement l’accès au capital en procurant du crédit aux producteurs familiaux. Basé sur l’usage des titres fonciers comme garantie collatérale, les sources de crédit formel se sont rapidement diversifiés entre 1995 et 2000, à travers les Unions de Masse, l’établissement de la Banque Vietnamienne pour les Pauvres, puis les banques privées (Wolz, 1999).Une succession d’innovations techniques se sont également diffusées au cours de cette période. Des variétés améliorées de riz et de maïs à cycle court ont d’abord été introduites, permettant le développement de la double culture dans les zones de faible altitude. Les cultures fruitières pérennes (pruniers) ont été favorisées en substitution au pavot, interdit par la Constitution Vietnamienne depuis 1992. La pression démographique, les innovations techniques et les changements impulsés par les politiques rurales ont débouché sur une forte réduction des durées de jachère et sur des dynamiques de défriche forestière rapide. Face à la réduction particulièrement rapide des surfaces en forêts, avec un minimum atteint en 1993-1994, les décideurs politiques ont pris conscience du caractère limité des ressources naturelles utilisées pour impulser le développement économique (Castella, 2012). Le brûlis et l’interdiction de la coupe des arbres ont été imposés en 1991, et des programmes de replantation forestière pour la protection ou la production ont été mis en œuvre à partir de 1994 (Clement, 2008). A partir de 1995, la production de maïs sur pente a été stimulée par trois facteurs : l’augmentation de la demande des usines de transformation en alimentation animale, l’introduction de cultivars à haut rendement, et un accès aux intrants facilité par des intermédiaires assurant l’approvisionnement en intrants en contrepartie de la vente de la production à l’issue de la campagne agricole. Auparavant restreints aux espaces les plus plats, le travail du sol en traction animale et l’application d’engrais minéraux se sont alors rapidement propagés sur les pentes.
Du fait d’opportunités limitées de revenu non agricole, l’accès aux innovations techniques, au capital et aux débouchés commerciaux ont été des facteurs essentiels de la différenciation des systèmes de production à l’échelle des villages à la fin des années 1990 (Pham Manh et al., 2003).
Des schémas différenciés de développement des villages s’observent également à cette période, en fonction de leurs ressources foncières (proportion relative de terres de pente et de terres plates), des institutions en régulant l’usage, et du degré d’accessibilité qui conditionne pour partie les opportunités de développement économique (Castella et al., 2005).
2.2.2. Une intégration croissante au marché (2000 - 2012)
Au cours de la dernière décennie, les paysans ont bénéficié d’une diversification des opportunités économiques conjuguée à une exposition plus marquée aux marchés nationaux et internationaux (adhésion du Vietnam à l’OMC en 2006). Les politiques rurales mises en œuvre au cours de la dernière décennie ont favorisé la mise en place et le renforcement d’un nombre restreint d’entreprises agroindustrielles privées ou à capitaux mixtes, assurant la gestion et l’encadrement de la production agricole, la transformation post-récolte et la commercialisation. Ces structures sont localisées dans des zones délimitées, qui correspondent la plupart du temps à du foncier précédemment géré par des fermes d’Etat durant la collectivisation. Ceci se traduit par la coexistence au sein de l’espace rural de paysans fortement intégrés -en particulier pour la production d’hévéa, de canne à sucre, de thé ou l’élevage laitier- et d’une majorité de paysans indépendants, comme les producteurs de maïs sur pentes, qui mettent en valeur des terres au potentiel agronomique moindre ou présentant de plus fortes contraintes. Ces derniers bénéficient d’un maillage dense d’intermédiaires de production assurant la fourniture d’intrants et la commercialisation des récoltes.
Les politiques rurales ont également été marquées par le développement d’un cadre légal :  
* pour la création d’appellations géographiques protégées (thé, café) ;
* pour le développement des cultures sous contrat (« contract farming ») (décret 80 – 2002) qui sont devenues un facteur clé de l’intensification de la production agricole au Vietnam comme dans les pays voisins (Castella, 2012). Le « contract farming » prend différentes formes selon la culture, les objectifs et les ressources de l’acheteur et l’expérience des agriculteurs (Castella, 2012). Il s’applique principalement aux cultures pérennes ou industrielles. Les producteurs de maïs sur pente les plus contraints financièrement peuvent toutefois bénéficier d’arrangements s’y apparentant pour l’acquisition des intrants nécessaires à la production. Ces arrangements prennent la forme de crédits de campagne assurés par les intermédiaires de la filière (collecteurs).
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